Coûts de la santé
Nous voulons un système de santé de qualité et accessible à tout le monde.
Notre système de santé est l’un des meilleurs du monde. Il permet d’offrir des prestations de qualité qui sont fournies par des professionnels hautement qualifiés. Mais l’accessibilité à des soins de qualité est menacée par la hausse exponentielle des coûts de la santé qui font augmenter les primes. Cette situation est alarmante. Si la tendance se poursuit, de moins en moins de personne auront accès à des prestations de qualité simplement parce que les soins coûtent trop chers.
Même en temps de pandémie, l’objectif premier du Centre est de garantir un niveau élevé de qualité des soins pour tout le monde et de protéger le personnel de santé d’une surcharge de travail qu’il subit depuis des années.
Nous exigeons que chaque personne, indépendamment de son revenu, de son âge ou de son risque de santé, puisse avoir accès à des soins médicaux de qualité.
Les réformes dans le domaine de la santé sont au point mort depuis de nombreuses années. Les prestataires de santé, les assureurs et l’industrie pharmaceutique n’ont pas intérêt à faire des économies. Les partis de gauche et de droite fuient leurs responsabilités et refusent toute approche constructive pour contenir l’évolution des coûts de la santé. La classe moyenne fait les frais de cet immobilisme en payant des primes toujours plus élevées.
Une stabilisation durable des coûts implique impérativement que tous les acteurs du système de santé prennent enfin leurs responsabilités. Le Centre refuse l’attentisme politique et prend ses responsabilités. C’est pourquoi nous avons déposé notre initiative « Pour des primes plus basses. Frein aux coûts dans le système de santé », afin que les Suissesses et les Suisses puisse se prononcer sur la poursuite de la qualité et l’accessibilité de leur système de santé.
Notre initiative a pour objectif de forcer l’ensemble des acteurs de la santé à prendre des mesures de réduction des coûts de la santé lorsque ces derniers évoluent trop fortement par rapport aux salaires. Il est possible d’économiser 6 milliards de francs dans l’assurance obligatoire sans toucher à la qualité des soins de santé. Les marges de manœuvre existent et elles sont nombreuses. Le gaspillage de médicaments, les médicaments trop chers et les traitements médicaux inutiles figurent parmi les principales causes de l’explosion des primes.
Nous ne demandons pas de rationnement, nous ne demandons pas de budget global. Nous exigeons en revanche que tous les acteurs assument enfin leurs responsabilités dans l’explosion des coûts de la santé.
Nous nous battons pour que la qualité de la prise en charge des patients reste au cœur de notre système de santé.
- Il faut éviter les traitements inutiles qui sont coûteux et qui n’améliorent pas la qualité de vie des patients.
- Les prix des médicaments doivent être encadrés et adaptés. Les acteurs de la santé profitent de l’opacité juridique qui permet des prix excessivement élevés, au détriment des patients.
- Des mesures doivent être prises pour diminuer le gaspillage des médicaments qui pèse sur les coûts de la santé.
Nous demandons davantage de transparence et de coordination entre les acteurs de la santé.
- Les opportunités offertes par la numérisation doivent être activement exploitées.
- Les interventions ambulatoires doivent être encouragées, lorsque cela est possible et judicieux.
Grâce à nous :
- La nécessité de maîtriser les coûts de santé est mise à l’agenda politique : Les débats parlementaires débuteront en janvier 2022. Nous restons mobilisés pour que tous les acteurs – Confédération, cantons et fournisseurs de prestations – prennent enfin leurs responsabilités.
- Les familles bénéficient d’un allègement des primes d’assurance-maladie : Le Centre s’est battu avec succès pour une réduction de moitié des primes des enfants pour les familles à bas et moyens revenus.
- Les primes pour les jeunes de 19 à 25 ans ont baissé jusqu’à 100 francs par mois depuis 2019.
- La possibilité de déduire fiscalement les primes de l’assurance-maladie obligatoire a été étendue : au niveau cantonal avec une déduction fiscale généralisée et au niveau fédéral avec un doublement de la déduction d’assurance pour l’impôt fédéral direct.
- La responsabilité individuelle des patients est renforcée. La possibilité de vérifier plus facilement les factures renforce la prise de conscience des coûts de la santé.
Les cantons disposent, avec la gestion des admissions, d’un instrument durable et efficace pour gérer les flux de patients et mieux calibrer l’offre de soin par rapport aux besoins.